Jour 1
Premier jour, ici, en Islande...J'ai d'abord été réveillée tard dans la nuit : Ma colocataire pour ces 10 premiers jours a débarqué vers minuit, alors que je dormais profondément. Cela ne m'a pas cependant empêchée de replonger immédiatement dans les bras de Morphée, qui m'attendaient grand ouverts...
Ce matin, j’ai d’abord commencé par aller me faire recenser : il va m’être attribué un numéro dont j’aurais besoin pour m’inscrire à l’université. Je suis ensuite allée à cette dernière, histoire d’avoir un peu plus d’information sur les cours (qui commencent lundi tout de même). La bonne nouvelle c’est que je suis sure de pouvoir assister au cours de géothermie. C’est quand même une des grandes particularités de l’île, je ne pouvais pas passer à côté… J’ai aussi croisé un français (peut être un chercheur) qui m’a donné son adresse e-mail au cas où. C’est déjà rassurant ! On m’a dit plus tard qu’il est de Grenoble, j’essaierai d’en savoir plus !!
Ensuite, comme j’avais fait tout ce que j’avais prévu pour ma journée, j’ai décidé d’aller me balader un petit peu. J’ai marché un bon petit bout de temps le nez en l’air à regarder le paysage, avant d’arriver à une petite collinette. En haut, on a un panorama assez sympa, mais un grand bâtiment (je crois que c’est un musée construit sur des réserves d’eau chaude) gâche un peu la vue. Juste à côté, se trouve le fameux geyser de Reykjavik qui, merveille de la nature, se déploie régulièrement toutes les 5 minutes !! En fait, c’est un geyser artificiel, le vrai ne fonctionnant plus car les nappes phréatiques sont maintenant utilisées pour la géothermie.
Portée dans mon élan, je suis descendue jusqu’à la plage, où (encore merveille de la nature), l’eau de mer est à environ 20°…du 15 mai au 15 septembre. Et non, en fait, ce ne sont que d’énormes tuyaux d’eau chaude qui arrivent au niveau de la plage. Il y a même deux mini-piscines où l’eau est à 30° (mais l’une d’entre elles est quasi vide…). J’ai ôté mes chaussures, et mes pieds ont pu faire trempette (voir les photos !). A noter que malgré que ce lieu semble touristique, il éait désert...
Je me suis ensuite décidée à rentrer, il était 15h, et je devais retraverser Rekjavik pour revenir chez moi. Je m’arrête, perdue, à un feu, j’ouvre ma carte de Reykjavik, et une passante me demande en anglais si elle peut regarder quelque chose sur ma carte. J’acquiesce, et me rend compte que c’est une jeune française. Après une petite discussion, j’apprends qu’elle est en fac de géographie depuis un an. Et voilà, un deuxième contact français à Reykjavik, sans rien faire…Trop facile la vie !!!
A bientôt pour de nouvelles aventures !
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